Choisir la poésie

de

Louise Blouin,
Joseph Bonenfant,
Claude Beausoleil,
Normand de Bellefeuille,
Yves Boisvert,
Nicole Brossard,
Jean Chapdelaine Gagnon, 
Cécile Cloutier,
Guy Cloutier,
Jean-Yves Collette,
Hugues Corriveau,
Antonio D'Alphonso,
Jean-Paul Daoust,
Daniel Dargis,
Michael Delisle,
Denise Desautels,
Hélène Dorion,
Louise Dupré,

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Description

de

Louise Blouin,
Joseph Bonenfant,
Claude Beausoleil,
Normand de Bellefeuille,
Yves Boisvert,
Nicole Brossard,
Jean Chapdelaine Gagnon, 
Cécile Cloutier,
Guy Cloutier,
Jean-Yves Collette,
Hugues Corriveau,
Antonio D'Alphonso,
Jean-Paul Daoust,
Daniel Dargis,
Michael Delisle,
Denise Desautels,
Hélène Dorion,
Louise Dupré,
Jocelyne Felx,
Danielle Fournier,
Michel Gay,
Marie Laberge,
Renaud Longchamps,
Paul Chanel Malenfant,
Line McMurray,
Suzanne Paradis,
Alphonse Piché,
Bernard Pozier,
André Roy,
Jean Royer,
Julie Stanton,
France Théoret,
Louise Warren,
Robert Yergeau

La Fondation Les Forges a voulu que le premier Festival national de la Poésie qui s’est déroulé à Trois-Rivières, en octobre 1985, s’inscrive dans les mémoires. Les poètes qui ont participé à la Nuit du samedi 12 octobre ont répondu, en majorité, à un questionnaire visant à connaître le rôle et le sens de la poésie pour chacun d’eux.

Gaston Bellemare, créateur de la Fondation, souhaitait que leurs interrogations, leurs doutes et leurs engagements deviennent des pistes de réflexion pour les autres poètes, et surtout pour les lecteurs. Les Écrits des Forges, en publiant cet essai, s’associent à ce festival de poésie, en gravant l’oralité en Bodoni. Bien sûr, nous n’avons censuré personne et ce que nous publions ici, ce sont toutes les réponses reçues, et intégralement ; celles-ci n’engagent donc que leurs auteurs, tout en participant au Kaléidoscope de la poésie d’ici.

« Yergeau le forçat des chimères
qu’il entretient dans sa poésie.

Il y a tant de livres
et de lèvres à lire.

Viens que je te saigne mon poème
ma petite prise sur le réel
mon bloc d’errance.

Viens t’étendre sur le suaire
de ce papier froid.

Viens que je puisse
fondant tout l’être réel et l’être rêvé
discréditer la mort. »

Robert Yergeau