Description
Ce recueil termine un ensemble intitulé La trilogie des tourments, dont les deux premiers volets ont été publiés chez l'Albatroz en 1993 et 1994.
Autodidacte et solitaire, Robert Tree puise ses sources dans le récit. Ne cherchant pas de nouvelles voies de relève il travaille sur la matière donnée par d'autres poètes avant lui, dérivant de leurs textes avec la totale liberté de son expérience humaine.
Entre la conscience et le hasard il écrit son autobiographie, une marque à la fois physique et métaphysique inscrivant le poème dans l'effervescence du visible et de l'invisible. Cette écriture s'affirme avec la mémoire dans les blessures d'une passion poétique où le regard dit sa sensibilité imageant des tableaux d'ombres. Un ouvrage à l'expression imprévisible et de perpétuel devenir.
Est-il besoin de comprendre l'origine de ces images ? Nous formons avec elles notre propre conscience comme au regard d'une peinture abstraite. Inspiration collective que chacun peut recevoir selon son esprit.
Ces poèmes s'adressent à l’œil plus qu'à l'oreille et d'emblée se trouvent solides, oeuvres permanente de la poésie contemporaine. La parole de Robert Tree s'exprime dans le recommencement.
« J’ai jeté mes traces
à l’écart des âges
au plus lointain trouble
d’une lumière d’adieuvers quelle échappée »