Le corps du Christ pour emporter

Le nouveau recueil de poésie de Caroline Rivest, Le corps du Christ pour emporter, s’inscrit sous le signe d’une quête d’identité. Donnant à ses poèmes la forme de versets bibliques, l’auteure formule sa démarche de la façon suivante :

Sous le dôme moisi, des fidèles rejouent une dernière Cène, s’abreuvent à l’Agneau,   les mains couvertes de vin.

J’ai attendu le signe la Lumière nouvelle.

  Dimanche midi, en larmes et sans manger, j’ai quitté la cérémonie. 

Caroline Rivest fait appel à la symbolique biblique de la religion catholique et aux rituels de son enfance, cherchant à donner voix à la petite fille muette qu’elle fut, elle-même fille d’une petite fille sans voix :

Muet pourtant le portrait de ma mère raconte une fillette en noir et blanc qui pleure ses fautes, reçoit à grands coups la couronne de cauchemars au centre de l’allée (tapis rouge en mémoire des martyrs).

Ses larmes de sang couleront sur mon visage tatoué.

Les poèmes témoignent d’un processus qui sera donc une tentative soutenue de rédemption : « Le jour du Jugement, sur l’autel dressé l’Immolée renaîtra. » Cheminant entre les images du Christ en croix, de l’Enfant sacrifié et des Pâques régénératrices, la narratrice analyse méticuleusement, additionne les trouvailles, et, déterminée, réussit à reformuler  le parcours qui a jalonné cette enfance de femme et de poète: « Je demande pardon (à genoux parfois), j’aiguise les mots, sable la matière du langage, vernis ses images, grave une promesse le cœur bientôt en paix. »

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Description

Le nouveau recueil de poésie de Caroline Rivest, Le corps du Christ pour emporter, s’inscrit sous le signe d’une quête d’identité. Donnant à ses poèmes la forme de versets bibliques, l’auteure formule sa démarche de la façon suivante :

Sous le dôme moisi, des fidèles rejouent une dernière Cène, s’abreuvent à l’Agneau,   les mains couvertes de vin.

J’ai attendu le signe la Lumière nouvelle.

  Dimanche midi, en larmes et sans manger, j’ai quitté la cérémonie. 

Caroline Rivest fait appel à la symbolique biblique de la religion catholique et aux rituels de son enfance, cherchant à donner voix à la petite fille muette qu’elle fut, elle-même fille d’une petite fille sans voix :

Muet pourtant le portrait de ma mère raconte une fillette en noir et blanc qui pleure ses fautes, reçoit à grands coups la couronne de cauchemars au centre de l’allée (tapis rouge en mémoire des martyrs).

Ses larmes de sang couleront sur mon visage tatoué.

Les poèmes témoignent d’un processus qui sera donc une tentative soutenue de rédemption : « Le jour du Jugement, sur l’autel dressé l’Immolée renaîtra. » Cheminant entre les images du Christ en croix, de l’Enfant sacrifié et des Pâques régénératrices, la narratrice analyse méticuleusement, additionne les trouvailles, et, déterminée, réussit à reformuler  le parcours qui a jalonné cette enfance de femme et de poète: « Je demande pardon (à genoux parfois), j’aiguise les mots, sable la matière du langage, vernis ses images, grave une promesse le cœur bientôt en paix. »

Auteur

Caroline Rivest habite Montréal. Détentrice d’une maîtrise en études littéraires, elle consacre sa vie à l’enseignement. Poète-ninja, son premier recueil, a été écrit à la suite d’un voyage initiatique dans le Grand Nord du Canada. Cette œuvre est parue aux Écrits des Forges en 2010 et a mérité le Prix du Festival de la poésie de Montréal en 2011. En 2016, elle a publié Le corps du Christ pour emporter.

Information complémentaire

ISBN : 978-2-89645-323-8
PUBLICATION : 2016-09-14
LANGUE : français
PAGES : 88
DIMENSIONS : 11,5 x 17,8 x 0,7
STATUT : Disponible