Les bruits de la terre

La terre est pleine de bruits, bruits audibles, ou non audibles par l'homme. Bruit de la création même, que parfois le poète entend. Paule Doyon qui pratique le tai ji quan, sorte de méditation en mouvement, traduit dans ce recueil la poésie de l'esprit évoluant à travers la matière et ses formes. En illustrant en termes poétiques chacun des mouvements du tai ji quan, elle réunit le corps et l'esprit pour constituer un poème vivant, un poème en mouvement. Démontrant que la poésie est étroitement liée au corps. Que parfois le corps lui-même: devient poésie. Ensuite, elle refait le silence, dépasse le corps, devient quelque chose qui regarde, regard interrogatif, regard intérieur, regard extérieur s'attardant sur la nature, le cosmos où des dieux s'attardent avec des flambeaux nocturnes pour parler. Une poésie de bruits et de silence où quand l'oreille se ferme, les yeux captent encore le son inaudible des choses.

La vie

« Joncs de vie
où bouge, recourbé
au creux des cailloux
le soleil, comme un insecte chaud. »

 

 

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Description

La terre est pleine de bruits, bruits audibles, ou non audibles par l'homme. Bruit de la création même, que parfois le poète entend. Paule Doyon qui pratique le tai ji quan, sorte de méditation en mouvement, traduit dans ce recueil la poésie de l'esprit évoluant à travers la matière et ses formes. En illustrant en termes poétiques chacun des mouvements du tai ji quan, elle réunit le corps et l'esprit pour constituer un poème vivant, un poème en mouvement. Démontrant que la poésie est étroitement liée au corps. Que parfois le corps lui-même: devient poésie. Ensuite, elle refait le silence, dépasse le corps, devient quelque chose qui regarde, regard interrogatif, regard intérieur, regard extérieur s'attardant sur la nature, le cosmos où des dieux s'attardent avec des flambeaux nocturnes pour parler. Une poésie de bruits et de silence où quand l'oreille se ferme, les yeux captent encore le son inaudible des choses.

La vie

« Joncs de vie
où bouge, recourbé
au creux des cailloux
le soleil, comme un insecte chaud. »