Orifices

Né à Louiseville en 1952, Denuis Saint-Yves a étudié à l’Université du Québec à Trois-Rivières où il a rencontré Gatien Lapointe qui a guidé ses premiers mots et publié ses premiers poèmes. Aujourd’hui, Saint-Yves vit à Gaspé où il enseigne, pêche le saumon, regarde le ciel et la mer, et épelle l’essentiel auprès de sa femme et de ses enfants. Parmi ses récents recueils notons : Parler ne s’entend pas, Orifices, Pour équarrir l’absolu et Clandestin comme l’enfance.

Fermer la porte

« fermer la porte derrière moi, ne pas laisser entrer la mansuétude des ombres, être confortable. établir, une liste, de priorités non accessoires, abrasives.

je peux m’accoupler ainsi tout de go à l’instant qui passe, simplement, à petites doses de certitudes, et, impunément, tout l’horizon me meut une fois encore.

quel jeu dès lors énoncer ? clair, et doux, toute sentence est là qui palpe une dévotion d’étoiles, une rampe vers demain, je sais, une dénivellation du temps.

je suis tatoué de cris. tout dit, la volonté, de l’aveu, je travaille sur la lettre de nuit. l’itinéraire, est une redevance incalculable, une aire de repos. »

 

 

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Description

Né à Louiseville en 1952, Denuis Saint-Yves a étudié à l’Université du Québec à Trois-Rivières où il a rencontré Gatien Lapointe qui a guidé ses premiers mots et publié ses premiers poèmes. Aujourd’hui, Saint-Yves vit à Gaspé où il enseigne, pêche le saumon, regarde le ciel et la mer, et épelle l’essentiel auprès de sa femme et de ses enfants. Parmi ses récents recueils notons : Parler ne s’entend pas, Orifices, Pour équarrir l’absolu et Clandestin comme l’enfance.

Fermer la porte

« fermer la porte derrière moi, ne pas laisser entrer la mansuétude des ombres, être confortable. établir, une liste, de priorités non accessoires, abrasives.

je peux m’accoupler ainsi tout de go à l’instant qui passe, simplement, à petites doses de certitudes, et, impunément, tout l’horizon me meut une fois encore.

quel jeu dès lors énoncer ? clair, et doux, toute sentence est là qui palpe une dévotion d’étoiles, une rampe vers demain, je sais, une dénivellation du temps.

je suis tatoué de cris. tout dit, la volonté, de l’aveu, je travaille sur la lettre de nuit. l’itinéraire, est une redevance incalculable, une aire de repos. »