Description
La passion amoureuse, la ville, la fête, le kitsch ne sont que poudre aux yeux pour nous présenter l’envers de la médaille.
Ici, le monde n’est pas nécessairement beau, il est parfois laid et le poète nous montre ce qui se cache au plus profond de cette laideur du monde. Ici, le poète est un critique virulent de la vie sans profondeur, de cette Amérique états-unienne de faux-semblants, d’espoirs et d’amours déçus. Ici, le dandy nous montre la solitude amoureuse, la tristesse et la difficulté de vivre.
Cette peine
Cet extrait
Cette façon d’être
qui remplit les oreilles
les yeux
la bouche qui
ouvre son cri
la peau aussi
Cette peine d’amour
Qui s’écrit
Au soleil
Sur la feuille
Pleine de lumière
L’auteur : Poète et romancier, Jean-Paul Daoust détient une licence (1970) et une maîtrise en lettres (1974) de l’Université de Montréal. Il est professeur au département de français du Cégep Édouard-Montpetit depuis 1974. Il a publié une trentaine livres depuis 1976. Il a collaboré à plusieurs revues dont Hobo-Québec, APLF, Jeu, Spirale, Lèvres urbaines, Jungle (France), SCRAP et Rampike (Toronto), ainsi qu’à Estuaire dont il a été directeur pendant dix ans. Jean-Paul Daoust a obtenu, en 1990, le Prix littéraire du Gouverneur général du Canada pour Les Cendres bleues.
Le désert comme une overdose de folie
Les yeux ont beau ouvrir leurs barrages
La soie des narines ne résiste pas
La gorge n’est plus qu’une fournaise
Le cancer de l’heure
À midi dans les déserts c’est une pluie de suicidés
