Description
Traduit de l'espagnol : Nicole et Émile Martel
Du haut d’une tour d’ivoire, silence et solitude s’amalgament, inspirant à l’introspection, au regard intérieur. L’insonorité avive la réflexion, étouffe la réalité, permettant l’évasion et la rêverie. Le silence nous réconcilie avec nous-même et pourtant, il est à même d’envenimer l’angoisse et la mélancolie. Dans son recueillement, l’auteure recense les natures du silence.
Il y a ainsi des silences vivants (…)
Il y a des silences qui nous éclatent dans le ventre(…)
Il y en a aussi qui amplifient la solitude (…)
Des silences mystères.
Ce sont les rêves qu’elle convoite qui lui donne un espoir, un souffle de vie. Bâtissant des châteaux en Espagne, elle craint que la réalité de son existence la rende infidèle à ses rêves.
Ce que je n’ai pas, je l’invente (…)
J’ai besoin de rêver pour rester vivante.