Taxi pour Babylone

Taxi pour Babylone réunit quatre recueils de Jean-Paul Daoust : Portraits d'intérieur, Poèmes de Babylone, Taxi et Dimanche après-midi. On y retrouve quelques-uns des thèmes chers au poète : la passion amoureuse, l'Amérique étatsunienne, la ville, la fete, le kitsch…; mais aussi, en filigrane, la solitude amoureuse, la tristesse et la difficulté de vivre de le «dandy de métal [qui] porte ses lunettes de soleil comme des gants de cuir pour ses yeux blasés» que Jean-Paul Daoust y met en scène. Et parmi les lieux privilégiés par ce témoin, le taxi du titre est typique

«D'un taxi à l'autre. Le coeur se repose-t-il? La porte s'ouvre sur la pluie. Le froid. La fatigue. Le désir. Une oasis qui roule dans la ville qui ne s'arrête pas. Que de rues. Que d'horizons clos.»

Ce dandy est un critique virulent de la vie sans profondeur, voire sans intérêt véritable, d'une Amérique de faux-semblants, d'espoirs et d'amours déçus. Et il avoue : « … y a des soirs où on regarde la mort porter ses bijoux ». Cette mort devient familière jusqu'à toucher l'intimité la plus profonde quand la ville s'arrête et que dans «ces dimanches après-midi les souvenirs suffoquent ».

Taxi pour Babylone est le 11e titre à paraître dans la collection en format de poche des Ecrits des Forges.

 

 

$15.00 + TPS

Description

Taxi pour Babylone réunit quatre recueils de Jean-Paul Daoust : Portraits d'intérieur, Poèmes de Babylone, Taxi et Dimanche après-midi. On y retrouve quelques-uns des thèmes chers au poète : la passion amoureuse, l'Amérique étatsunienne, la ville, la fete, le kitsch…; mais aussi, en filigrane, la solitude amoureuse, la tristesse et la difficulté de vivre de le «dandy de métal [qui] porte ses lunettes de soleil comme des gants de cuir pour ses yeux blasés» que Jean-Paul Daoust y met en scène. Et parmi les lieux privilégiés par ce témoin, le taxi du titre est typique

«D'un taxi à l'autre. Le coeur se repose-t-il? La porte s'ouvre sur la pluie. Le froid. La fatigue. Le désir. Une oasis qui roule dans la ville qui ne s'arrête pas. Que de rues. Que d'horizons clos.»

Ce dandy est un critique virulent de la vie sans profondeur, voire sans intérêt véritable, d'une Amérique de faux-semblants, d'espoirs et d'amours déçus. Et il avoue : « … y a des soirs où on regarde la mort porter ses bijoux ». Cette mort devient familière jusqu'à toucher l'intimité la plus profonde quand la ville s'arrête et que dans «ces dimanches après-midi les souvenirs suffoquent ».

Taxi pour Babylone est le 11e titre à paraître dans la collection en format de poche des Ecrits des Forges.