Tout cela

La petite musique des mots de François de Cornière, mine de rien, livre après livre, proses ou poèmes, appartient, depuis quelques années déjà, au répertoire indispensable de la poésie d’aujourd’hui. Et cela se sait de plus en plus. Parce que la poésie, qui opte d’emblée pour la simplicité et la réalité des choses et des hommes, ne sacrifie pas volontiers au contorsionisme des modes. Qu’on le veuille ou non, tout commence par l’émotion qui fait bouger la langue, trouble l’enjeu des mots, dribble les clichés de l’écriture. Et le lecteur s’accommode fort bien de ce lyrisme jamais ronflant qui se livre par petites touches révélant les imperceptibles cicatrices quotidiennes, les joies dérobées à l’absurde, la vie qui tient à un fil. « Où il est le bonheur ? » demande François de Cornière, qui ne croit guère aux lendemains édeniques mais n’en est pas désespéré pour autant, sinon dans la poésie, c’est-à-dire tout cela qui touche à des recoins essentiels de notre existence. Très peu de choses en somme. Croyez-vous ?

François de Cornière est né en 1950. Il vit à Caen où il est l’homme-orchestre des « Rencontres pour Lire ». Il a publié une douzaine d’ouvrages, tant en prose qu’en poésie, parmi lesquels : Tout doit disparaître (1984, le dé bleu – Prix R.T.L. – Poésie 1), Mais où sont ces photos ? (1987, Le Castor astral), J’ai beau marcher (1988, L’Échoppe) et Boulevard de l’océan (1990, Seghers).

« Sur le lit un peu plus tard
d’autres mots sont venus
entre le je le tu
on finit par se perdre.

Et ce n’est pas un jeu
ce qui passe par le corps.

On écrit.
De beaux draps !

Mais ça fait tourner le ciel
un autre matin arrive. »

 

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Description

La petite musique des mots de François de Cornière, mine de rien, livre après livre, proses ou poèmes, appartient, depuis quelques années déjà, au répertoire indispensable de la poésie d’aujourd’hui. Et cela se sait de plus en plus. Parce que la poésie, qui opte d’emblée pour la simplicité et la réalité des choses et des hommes, ne sacrifie pas volontiers au contorsionisme des modes. Qu’on le veuille ou non, tout commence par l’émotion qui fait bouger la langue, trouble l’enjeu des mots, dribble les clichés de l’écriture. Et le lecteur s’accommode fort bien de ce lyrisme jamais ronflant qui se livre par petites touches révélant les imperceptibles cicatrices quotidiennes, les joies dérobées à l’absurde, la vie qui tient à un fil. « Où il est le bonheur ? » demande François de Cornière, qui ne croit guère aux lendemains édeniques mais n’en est pas désespéré pour autant, sinon dans la poésie, c’est-à-dire tout cela qui touche à des recoins essentiels de notre existence. Très peu de choses en somme. Croyez-vous ?

François de Cornière est né en 1950. Il vit à Caen où il est l’homme-orchestre des « Rencontres pour Lire ». Il a publié une douzaine d’ouvrages, tant en prose qu’en poésie, parmi lesquels : Tout doit disparaître (1984, le dé bleu – Prix R.T.L. – Poésie 1), Mais où sont ces photos ? (1987, Le Castor astral), J’ai beau marcher (1988, L’Échoppe) et Boulevard de l’océan (1990, Seghers).

« Sur le lit un peu plus tard
d’autres mots sont venus
entre le je le tu
on finit par se perdre.

Et ce n’est pas un jeu
ce qui passe par le corps.

On écrit.
De beaux draps !

Mais ça fait tourner le ciel
un autre matin arrive. »