Un mandala dans une benne à ordures

Un mandala dans une benne à ordures, de Bianca Côté, offre au lecteur un univers contrasté qui s’étend au-delà des aspects les plus terre à terre de la vie. En faisant de l’écureuil l’image centrale de son recueil, la poète accorde une portée philosophique, voire spirituelle, aux faits et gestes du quotidien le plus trivial.

 « De la courbe des arbres tu fais ton destin. D’un bourgeon à bois, ton régal. Hormis un passant affamé ou une mésange, toi seul peux découvrir un mandala dans une benne à ordures. Sous la circulaire maculée, apercevoir l’arc-en-ciel.(…) »

Car la prose poétique de Bianca Côté fait le récit d’une fable portant sur le rejet et la recherche de soi. C’est à travers le monde de l’écureuil que l’auteure invite à regarder plus loin que les apparences : cet être aux multiples facettes est présenté ici comme un reflet spirituel, un miroir de l'auteure et de ses interrogations, une incarnation de ses paradoxes : sauvage et urbain, voltigeant entre cimes et asphalte, à la fois ombre et lumière, écartelé entre ciel et terre comme tout un chacun :

« Combien de rivets faut-il pour ériger le partage ? Je me promène d’une ruelle à l’autre, cherchant une fratrie sans cloison. Oui, comment entrouvrir l’espace ?

  On dit d’un enfant qu’il est heureux sans le savoir. J’ai donné des miettes de massepain à un jeune Saint-François pour qu’il puisse nourrir un oisillon. Aucune retaille de bonheur n’est à dédaigner. »

Sur ce terrain, la vie et la mort se côtoient tout autant que l’abondance et la pénurie. Comme la possibilité toujours présente de perdre ce qu’on a tenté d’obtenir au prix de beaucoup d’efforts et en dépit des jugements expéditifs et des à-priori de toute sorte :

«J’aurais voulu t’offrir une mort digne, soyeuse à souhait. Mon maître en mouvements, tu le sais, on ne peut que proposer la vie. Sans me précéder, tu vas ton chemin, aux rues passantes tu préfères les ruelles, refuses qu’une autre agitation s’ajoute à la tienne. Si dévorante déjà.(…) »

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Description

Un mandala dans une benne à ordures, de Bianca Côté, offre au lecteur un univers contrasté qui s’étend au-delà des aspects les plus terre à terre de la vie. En faisant de l’écureuil l’image centrale de son recueil, la poète accorde une portée philosophique, voire spirituelle, aux faits et gestes du quotidien le plus trivial.

 « De la courbe des arbres tu fais ton destin. D’un bourgeon à bois, ton régal. Hormis un passant affamé ou une mésange, toi seul peux découvrir un mandala dans une benne à ordures. Sous la circulaire maculée, apercevoir l’arc-en-ciel.(…) »

Car la prose poétique de Bianca Côté fait le récit d’une fable portant sur le rejet et la recherche de soi. C’est à travers le monde de l’écureuil que l’auteure invite à regarder plus loin que les apparences : cet être aux multiples facettes est présenté ici comme un reflet spirituel, un miroir de l'auteure et de ses interrogations, une incarnation de ses paradoxes : sauvage et urbain, voltigeant entre cimes et asphalte, à la fois ombre et lumière, écartelé entre ciel et terre comme tout un chacun :

« Combien de rivets faut-il pour ériger le partage ? Je me promène d’une ruelle à l’autre, cherchant une fratrie sans cloison. Oui, comment entrouvrir l’espace ?

  On dit d’un enfant qu’il est heureux sans le savoir. J’ai donné des miettes de massepain à un jeune Saint-François pour qu’il puisse nourrir un oisillon. Aucune retaille de bonheur n’est à dédaigner. »

Sur ce terrain, la vie et la mort se côtoient tout autant que l’abondance et la pénurie. Comme la possibilité toujours présente de perdre ce qu’on a tenté d’obtenir au prix de beaucoup d’efforts et en dépit des jugements expéditifs et des à-priori de toute sorte :

«J’aurais voulu t’offrir une mort digne, soyeuse à souhait. Mon maître en mouvements, tu le sais, on ne peut que proposer la vie. Sans me précéder, tu vas ton chemin, aux rues passantes tu préfères les ruelles, refuses qu’une autre agitation s’ajoute à la tienne. Si dévorante déjà.(…) »

Auteur

Bianca Côté est née à Montréal et a fait ses études en lettres à l'Université du Québec à Montréal où elle obtenu une maîtrise en études littéraires. Elle a collaboré à plusieurs revues dont Arcades, Ciel Variable, Estuaire, Moebius, Possibles, Stop et Trois…. Elle a publié des récits et des romans, dont Les carnets d’une habituée, Cher Hugo cher Catherine et La chienne d’amour, préfacé par Paul Chamberland. Un mandala dans une benne à ordures est son premier recueil de poésie.

Information complémentaire

ISBN : 978-2-89645-296-5
PUBLICATION : 2015-11-01
LANGUE : français
PAGES : 62
DIMENSIONS : 20,3 x 12,7 x 0,4
STATUT : Disponible