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Bernard Pozier

Autour de « Écrits des Forges – 50 ans de poésie 1971-2021 »

1. Quels sont les principaux thèmes au cœur de ce recueil ?

La poésie québécoise, française, mexicaine et celle originaire de divers autres pays à travers les poètes publiés aux Écrits des Forges dans le dernier demi-siècle.

2. Quelles sont les particularités de cette anthologie ?

Pour célébrer notre cinquantenaire, elle propose de courts textes de 216 poètes ayant publié au moins un livre de leur vivant dans notre maison d’édition.

3. En quoi ce livre est-il essentiel ?

Il permet d’entrevoir un peu l’étendue de notre catalogue, l’importance, la diversité et la qualité des poètes qui y sont partie prenante. C’est une sorte de carte de visite de la maison d’édition, une vaste porte d’entrée pour la lecture de tous et de toutes ces poètes et une invitation à les fréquenter et aussi à découvrir ceux et celles qui, malheureusement, n’ont pas pu y figurer, faute d’espace. Ce serait le livre idéal pour connaître ou reconnaître Les Écrits des Forges et pour célébrer 50 ans de poésie.

4. Qu’est-ce qui a inspiré le choix des textes ?

J’ai tenté de choisir des poètes représentant diverses provenances, diverses tendances, diverses générations  avec des poèmes relativement courts et plutôt accessibles.

5. Suggérez-nous un extrait illustrant l’une ou l’autre de vos réponses.

Les livres savent pétrir

Peuvent édifier des mondes

Ériger des murs aussi

T’isoler ou te protéger
Choisis bien tes livres
Et lis tout ce qui te trouve
Trouve ce qu’il ne faut pas lire
Et relis entre les lignes

David Goudreault

 

6. Contez-nous une anecdote concernant la composition de votre anthologie.

À la toute fin, en corrigeant les épreuves, je me suis aperçu que j’avais indiqué 45 poètes de divers horizons et, en recomptant, je n’en trouvais que 44. J’avais, parmi mes regrets (il y en a plusieurs, car je ne pouvais retenir que bien moins de la moitié de nos auteurs), l’omission de Fernando D’Almeida et, finalement, j’ai choisi de lui un poème parlant de Gatien Lapointe, notre poète fondateur, le premier apparaissant dans l’anthologie. Ainsi se referma la boucle.