Autour de « Le bain des oiseaux »
Le petit, le pauvre, l’insignifiant, le quotidien. Le moineau, le pissenlit qu’on ne voit plus à force d’habitude. La beauté simple.
Dans cette banalité apparente s’inscrit une histoire d’amour.
Il n’y a aucune majuscule !
C’est un détail, oui, qui témoigne d’une volonté d’aplatissement du réel.
Je ne pense pas qu’aucun livre soit essentiel. Ou utile.
D’où l’intérêt de la littérature.
Une sensibilité, nouvelle pour moi, au vivant, à ce que nous avons en commun avec les arbres, les plantes, les oiseaux, les insectes.
À ce que nous avons en commun, nous, les humains.
des phrases forgées
habiles déroutes
j’ai oublié leurs noms
des papiers qu’on échappe
au pied de la haie
sous les moqueries
des syndicats d’oiseaux
qui survolent des labyrinthes
Quand je lui ait dit le titre du recueil, mon ami David a entendu : « Y’a bin des oiseaux ». J’aime cette appropriation de mon texte.
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Un atelier c’est un alambic,
on ajoute, on retranche, et puis
on écoute cela germer et éclore
— Gatien Lapointe
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