Description
Pour son premier recueil de poésie aux Écrits des Forges, Isabelle Courteau a choisi d’élaborer une méditation intimiste dans laquelle elle propose de faire surgir un espace où :
Certaines paroles ne s’énoncent pas
et pourtant elles résonnent
toujours plus profondément,
leur vérité se fait jour (dans la nuit).
Il s’agit, pour la poète, de relier « toutes ces impressions qui se découvrent/ pour apprendre à être ». À la lisière du monde propose ainsi de tisser ou de recomposer la vie intérieure de l’être à partir de sa vérité la plus féconde :
Être divisée,
longtemps dans l’attente de découvrir où,
au-delà de mon horizon,
la chair du réel est demeurée intacte.
Tout en offrant une poésie de passion, à la fois dense et attentive aux moindres nuances du regard de l’autre, comme du sien propre, cette œuvre marque un moment singulier dans une démarche hautement personnelle :
(…) cette fatigue, ce mélange
d’anciennes illusions
et la recomposition de soi,
tout au voyage de l’étrangère.