Description
Qui mieux que Francis Chenot pouvait établir une connivence entre Ardenne et Québec ? Plus que d'un rapprochement, c'est d'une continuité évidente entre pays de forêts et de neige dont il est question dans cette méditation habitée par bien autre chose que le seul silence. Un prolongement solide aux Carnets d'écorce qui rassemble ses copeaux dans l'éphémère éternité.
Paul Mathieu
Francis Chenot est né le 6 mars 1942 à Petitvoir, à l’époque commune de Tournay (qui comprenait aussi le hameau de… Verlaine) englobée depuis dans Neufchâteau. De l’Ardenne, il a conservé les silences têtus et l’économie de mots qui caractérisent son écriture. Fondateur, avec Francis Tessa, de la Maison de la poésie d’Amay et des éditions de l’Arbre à paroles.
Principales publications : Ces mains blessées, le Coryphée, 1965 — Le chiffre de la rose, Asphalte, 1967 — Le silence en partage, Asphalte, 1970 — Mémoire de schiste, l'Ardoisière, 1981 — Le principe de solitude et autres conjurations, l'Orange bleue, 1997 — Carnet d'écorces, l'Arbre à paroles, 2003.
Il fait bon dormir
au chaud dans l'hiver
quand le silence
vous enveloppe
de son aile de neige
et vous rassure
Auteur
Francis Chenot est né le 6 mars 1942 à Petitvoir, à l’époque commune de Tournay (qui comprenait aussi le hameau de… Verlaine) englobée depuis dans Neufchâteau. De l’Ardenne, il a conservé les silences têtus et l’économie de mots qui caractérisent son écriture. Fondateur, avec Francis Tessa, de la Maison de la poésie d’Amay et des éditions de l’Arbre à paroles, il a en effet peu publié : une douzaine de recueils et plaquettes, en trente ans. Deux titres importants : Mémoire de schiste (en 1981 à… l’Ardoisière – et prix René Lyr 1982 – réédité en 1990 à l’Arbre à paroles) et Le principe de solitude (en 1992 à l’Arbre à paroles, avec, en 1993, un post-scritpum au Principe de solitude, dans la collection Le buisson ardent), des recueils qui, avec leur distance vis-à-vis de la mondanité littéraire, lui vaudront le prix Arthur Praillet 1997. Depuis 1968 (l’année du Mai parisien et du Printemps de Prague), il mène une carrière de journaliste culturel. Aujourd’hui, « réfugié » à Amay, il s’occupe plus particulièrement d’Une autre chanson (cette revue, fondée en 1980, s’intéresse à toutes les musiques vivantes) ; il est également correspondant de la revue française Chorus, les « Cahiers de la chanson », et de la revue québécoise Chanson. Considérant que la langue française est le seul territoire dont il se réclame, il n’en demeure pas moins profondément attaché à ses origines.