Ce froid longuement descendu

Watervillois de naissance (1927), nordiste par choix et défi, ou par ses levés de terrain en milieu arctique et boréal, Camille Laverdière s'est surtout livré à un enseignement universitaire à Montréal (1954-1990). Une écriture géographique destinée à des publications spécialisées, une écriture poétique avec Québec nord-américain (1971), Glaciel (1974), De pierre des champs (1976), Autres fleurs de gel (1978), Jamésie (1981) et Ce cri laurentique (1983), ont été pour l'auteur deux façons de dire les différents éléments du milieu naturel dans l'espace, principal objet de ses préoccupations. Dans Ce froid longuement descendu, le poète tente d'apprivoiser un état de la matière dans toutes ses couleurs, dans toutes ses alliances.

« Ce fut un froid continental que je respirai, plein les yeux, loin de mers génératrices comme autant de poitrines haletantes ; ce fut un froid qui chercha refuge au plus profond du socle rocheux, jusqu’à le réduire à l’inanition ».

« Une émanation qui ose à peine se prolonger, un insecte, un air souriant : l’été ».

 

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Description

Watervillois de naissance (1927), nordiste par choix et défi, ou par ses levés de terrain en milieu arctique et boréal, Camille Laverdière s'est surtout livré à un enseignement universitaire à Montréal (1954-1990). Une écriture géographique destinée à des publications spécialisées, une écriture poétique avec Québec nord-américain (1971), Glaciel (1974), De pierre des champs (1976), Autres fleurs de gel (1978), Jamésie (1981) et Ce cri laurentique (1983), ont été pour l'auteur deux façons de dire les différents éléments du milieu naturel dans l'espace, principal objet de ses préoccupations. Dans Ce froid longuement descendu, le poète tente d'apprivoiser un état de la matière dans toutes ses couleurs, dans toutes ses alliances.

« Ce fut un froid continental que je respirai, plein les yeux, loin de mers génératrices comme autant de poitrines haletantes ; ce fut un froid qui chercha refuge au plus profond du socle rocheux, jusqu’à le réduire à l’inanition ».

« Une émanation qui ose à peine se prolonger, un insecte, un air souriant : l’été ».