Description
Traduit de l'espagnol par Francis Chenot
Née en Argentine, Silvia Vainberg, peintre à l'abstraction généreuse, danseuse et chorégraphe, est aussi et, avant tout, poète. Si elle vit aujourd'hui à Bruxelles, sa langue demeure l'espagnol et sa poésie évolue sur le mode d'un surréalisme aux accents baroques. Ainsi lorsqu'elle évoque cette «forêt ombreuse et frémissante» que déjà suggère son prénom.
Ses dernières publications : La rage du tournesol, Maison internationale de la poésie, 1990. Astres en vertige, L'Arbre à paroles, 1992. Calligraphie de l'esprit, 1994, Nuove Edizione Neopoiesis, 2003. Pour des lèvres à la profonde soif, Livre d'artiste, 2000. La mirada suntuosa, El Mono Armado, Buenos Aires, Argentine, 2005.
Tes arbres
n'ont plus de fenêtre.Il n'y a plus
dans le creux des yeuxque les souffles
qui crient
après des forêts de phrases,Musiques qui font
tourner le sang
dans les grandes
jarres des corps,Ce mur, qui s'appuie
contre une plainte
ou un rêve.