Des jupons d’histoires

Fait d’images qui retournent les préjugés, qui décousent les sens et qui reformulent les sentiments et les émotions, Des jupons d’histoires, le nouveau recueil de poèmes de Sylvie Nicolas, nomme une histoire intime avant de renommer l’Histoire d’un point de vue radicalement féminin.

Des jupons d’histoires, le poème au cœur de ce recueil et qui lui donne son titre, a gagné le prix Liberté, égalité, citoyenneté (catégorie littérature) en 1999. Construit comme une longue complainte, c’est autour de lui que se greffent les autres poèmes.

En première partie, « Fil à fil », propose que « Chutent / encore et encore / rêves et désirs / au centre de la mémoire détricotée » afin, assure la poète, de montrer « les jambes du monde / qui ne danse plus / qu’avec mes yeux ».

« Le temps reprisé », sur lequel se termine le recueil, est un appel à l’amoureux, lancé afin qu’il avoue « que l’amour se soulève / dans le blanc qui frémit ». Et pour chasser « les balayeurs de désirs / les concierges de la détresse », la narratrice interpelle son amant, le mettant au défi.

« se pourrait-il
dis-moi
se pourrait-il
que de vieilles itinérantes
recousent le monde à l’envers
pendant que nous enfilons
nos dimanches »

 

 

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Description

Fait d’images qui retournent les préjugés, qui décousent les sens et qui reformulent les sentiments et les émotions, Des jupons d’histoires, le nouveau recueil de poèmes de Sylvie Nicolas, nomme une histoire intime avant de renommer l’Histoire d’un point de vue radicalement féminin.

Des jupons d’histoires, le poème au cœur de ce recueil et qui lui donne son titre, a gagné le prix Liberté, égalité, citoyenneté (catégorie littérature) en 1999. Construit comme une longue complainte, c’est autour de lui que se greffent les autres poèmes.

En première partie, « Fil à fil », propose que « Chutent / encore et encore / rêves et désirs / au centre de la mémoire détricotée » afin, assure la poète, de montrer « les jambes du monde / qui ne danse plus / qu’avec mes yeux ».

« Le temps reprisé », sur lequel se termine le recueil, est un appel à l’amoureux, lancé afin qu’il avoue « que l’amour se soulève / dans le blanc qui frémit ». Et pour chasser « les balayeurs de désirs / les concierges de la détresse », la narratrice interpelle son amant, le mettant au défi.

« se pourrait-il
dis-moi
se pourrait-il
que de vieilles itinérantes
recousent le monde à l’envers
pendant que nous enfilons
nos dimanches »

 

 

Auteur

Information complémentaire

ISBN : 2-89046-675-2
PUBLICATION : 2002-01-01
LANGUE : français
PAGES : 116
DIMENSIONS : 12,8 x 20,3 x 0,8
STATUT : Disponible