Description
Les Écrits des Forges annoncent la parution d’Encres de Chine, le premier recueil de poésie de Virginie Francoeur.
Fixer des images dans un mode poétique, c’est faire appel à tout un univers de sensations, d’imaginaire débridé que le fil du recueil ou du récit tente de rendre en le tenant sur le point d’équilibre de la mémoire, entre passé et présent. Encres de Chine signale ce moment qui marque une sorte d’arrêt sur pause. Une espèce de méditation avant d’aller plus loin. En soi, le recueil raconte ce qu’il n’est pas : une confession et un acte de foi. À preuve :
La voix chevrotante
Le tournis de vivre
En accéléré
Mon trip mnémonique
Les religieuses passées date
Flashes d'enfance ici-même
Sur le lit Shing Kung
Tout ce tumulte cérébral
Ces souvenirs en vrac
Spasmes et nausées
La panique à fleur de mots
Comme carcéral un papillon
Aux prises avec sa chenille de vie
Alors le périple en Chine dont témoigne Encres de Chine est d’abord un voyage en soi-même par les rencontres faites, les odeurs des marchés aux poissons, les couleurs et les sons qui font écho à une langue et à un mode de vie étrangers :
Au coin de Cameron Road
Un chinese cookie chez Yumemiya
M'a révélé que tu reviendrais
Cheng Fang-Yuan blaste les speakers
Les dim-sum sont pas mal
Liu et sa péng you dansent dans la rue
Ils ont pas dormi de la nuit
C’est de tout cela dont parle Encres de Chine. Entre autres.