Description
Le premier recueil de poésie d’Adrien Pellaumail, Farandole de fin des temps, se présente comme une méditation devant la mort :
Quelle étrange chose
que la mort
ce mystérieux abîme
qui dessine en creux
le vertige de la vie
Le poète, « broyé dans les rouages géants/ de cette implacable machine », articule sa réflexion au moyen d’une suite de poèmes courts, parfois tragiques, souvent humoristiques. De l’épreuve qu’est le deuil, il parvient à surmonter la douleur en rééquilibrant ses pensées : peu à peu, il redonne un rôle décisif à l’amour dans le cours de la vie et devant la beauté de l’univers.
L’ensemble, construit pour donner l’illusion d’une farandole, passe en revue les images du quotidien qui jalonnent l’existence; les doutes et les certitudes du sentiment amoureux, qui est comme un « îlot de tendresse avant l’apocalypse »; et qui accompagne, inlassablement, le cheminement des êtres humains.
Ces poèmes parlent de la vie plutôt que de la mort : Pellaumail évoque bien l’impuissance des hommes devant l’inévitable sort qui leur est réservé, mais, à travers les sombres pensées du deuil, il laisse entrevoir quelques images de lumière qui viennent ajouter du sens aux choses du monde. Ainsi, selon l’auteur, le poème parvient-il à décrire la
Splendeur de cette forêt
où lentement dérive l’âme
toujours éprise d’apprendre
cherchant incessamment à saisir
l’épaisseur insolite du monde