Description
Traduction : Frédéric Lasaygues et Nicolas Richard
Il aimait Beaudelaire, le Grateful Dead, les winchesters et le whisky. Il mitonnait l’humour à feu doux, même si la mort le hantait. Il concevait la poésie comme le roman, et vice versa. Il envisageait la gueule de bois comme un objet de l’artisanat populaire. Ses chefs-d’œuvre imparables ont fait de lui l’auteur culte américain des sixties et des seventies. Richard Brautigan a été retrouvé mort en 1984 à son domicile de Bolinas en Californie, à 48 ans, un revolver près de lui. Un peu partout dans le monde, ses lecteurs le considèrent comme un ami intime.
Les textes ici rassemblé sont des instantanés de vécu, des historiettes métaphysiques dues à un virtuose de la dérision. Richard Brautigan reste ce surréaliste à la fois farceur et tragique, égaré sur les brisées de la Beat Generation, et il demeure surtout comme le plus original des auteurs américains recensés en trente ans de contre-culture.
La nécessité d’être là où l’on est
« Il a y des jours, c’est bien le dernier endroit
au monde où l’on a envie de se trouver, mais
il faut qu’on soit là, comme un film, parce
qu’on a la vedette »