Description
Robbert Fortin braque une caméra sur la vie, la mort, l’émotion, la fragilité de l’être humain de même que sur ses capacités de déclin et d’élévation.
Cheminant dans l’instinct, errant dans la beauté fragile des mots, le poète veut, dans ce recueil, que la poésie et l’Homme dépassent leurs paradoxes, tout en intégrant dans le parcours ces espaces imaginaire et réel. L’écriture cherche ainsi à corriger le désordre du monde, et à trouver l’espoir.
Je vais à la convocation à ma naissance termine la Trilogie des Amériques et de l’Ailleurs entreprise avec La force de la terre reconnaît l’homme à sa démarche (1994) et Peut-il rêver celui qui s’endort dans la gueule des chiens (1995).
Artiste multidisciplinaire, poète, graveur et peintre, Robbert Fortin a également été intervieweur à Radio-Canada. Québécois d’origine et Franco-Ontarien d’adoption, Robbert Fortin a remporté le Grand Prix du Salon du livre de Toronto pour son recueil, Peut-il rêver celui qui s’endort dans la gueule des chiens.
« l’azur plein d’abeilles ensemence sa grammaire
je hisse très haut le dialogue de mes cendres
avec les battements de mon sangvers la mort va la vie
vers la vie va la mort »