Description
Les Écrits des Forges présentent Le berbère ébloui, second recueil de poèmes du poète André Barette, qui est également administrateur à l'UQTR et qui a été, pendant cinq ans, membre du jury du Prix Gérald-Godin, décerné par la ville de Trois-Rivières.
André Barette a été lauréat des deux premiers concours littéraires de la Société des écrivains de la Mauricie. Son premier recueil, Transhumance, paraissait en 1980.
Le berbère ébloui voyage entre Gaston Miron et Roland Giguère, et il est aussi inspiré par les oeuvres picturales de ce dernier, mais aussi de celles de Mariette Cheney, René Derouin et Marie-René Otis.
Tirant à la fois son existence de l'univers littéraire et de celui des oeuvres d'art, le recueil fait alterner chocs, ressacs et bercements aux paysages changeants, à travers des amours réelles ou rêvées où, parfois, comme le raconte le narrateur, « je plonge en tes remous avalanchants / bercé ébloui en tes roulis de hanches »; ou encore, d'autres fois :
« Et me voilà trébuchant par mille désespérances
fais-moi dormir d'amour sous ta chevelure
j'arrive laissant choir mes souffrances à ta porte
je t'arrive à refaire pardonne-moi d'être si nu
redessine-moi l'enfance rieuse entre tes bras. »
Le berbère sert de porte-parole à cet homme qui revoit, refait, rêve sa vie avant d'être prolongé par le bateleur, « homme jongleur aveugle (qui) tremble et vacille aux présages de la mort ». Le berbère ébloui est un chant d'amour aux multiples facettes, qui vise à recréer ce que l'auteur qualifie de « big bang de l'image avant le surgissement de l'épique parole ».