Description
Nous surgissons tous du labyrinthe utérin, promis en fin d’errance à d’autres souterrains.
Vivre à la dérobée ou à la régalade, mourir à l’étouffée selon l’antique recette de l’étouffe-chrétien.
Peu doué pour la vie, il sut à merveille faire le mort – rôle de décomposition.
Le jeu, le pari, le vertige – la roulette russe du poème.
La mort : « Silence dans le rang ! Le défunt rejoindra sans tarder sa nouvelle affectation. »
Auteur
Marc Alyn, de son vrai nom Alain-Marc Fécherolle, est un poète français né à Reims en 1937. À vingt ans, il reçoit le Prix Max Jacob pour son recueil Le Temps des autres. Après avoir publié en 1964 un roman intitulé Le Déplacement, il s’est vu également décerner en 1968 le Prix Engelmann pour Nuit majeure, puis en 1973, le Prix Apollinaire pour Infini au-delà et en 1994, le Grand Prix de Poésie de l’Académie française et le Grand Prix de Poésie de la Société des gens de lettres pour l’ensemble de son œuvre.
Parue au début des années 1990, sa trilogie poétique des Alphabets du Feu est souvent perçue comme l’une de ses publications majeures. Marc Alyn est également l’auteur d’un « opéra-verbe » (Le Grand Labyrinthe, 1971) et d’ouvrages consacrés à des écrivains comme François Mauriac, Dylan Thomas, Srecko Kosovel, Gérard de Nerval, André de Richaud, Lawrence Durrell ou Rimbaud. (tiré de Wikipedia)