Description
Né en 1941 au Québec, Émile Martel a publié, depuis 1969, des œuvres poétiques et des traductions de l’espagnol. Détenteur d’un doctorat de l’université de Salamanque, il a traduit El rayo que no cesa, de Miguel Hernandez, sous le titre L’éclair sans cesse (1994) et Poètes mexicains contemporains (1996). Il est présentement responsable des services culturels canadiens en France. Son recueil, Pour orchestre et poète seul (1995), également publié aux Écrits des Forges, a mérité le Prix littéraire du Gouverneur Général du Canada (poésie de langue française).
« J’ai un froid qui m’importune et l’accès à la pièce d’à côté, celle de la sérénité, est impossible à ce moment-ci. Je ne comprend pas la mécanique des passages d’ici à là, ni le retour. Le bonheur est un habitant déraciné qui ne passe pas si souvent que je le souhaite par chez moi. Les odeurs qui le précèdent sont le plus souvent au menu des journées de printemps et d’automne ».
