Les allusions

Traduction : Denys Bélanger

Né à Buenos Aires, Argentine. Il obtient le diplôme de professeur spécialisé en Lettres à l’université de Buenos Aires après avoir terminé un doctorat en Philosophie et Lettres. Roberto Di Pasquale œuvre d’abord à l’Académie argentine des lettres. Ensuite il devient collaborateur à la revue SUR (dirigée par Victoria Ocampo), ainsi qu’au supplément littéraire du journal « La Nacion » où il publie ses poèmes « Las Alusiones ». Professeur à l’Université Nationale de Buenos Aires, il est également directeur du Département de l’enseignement audio-visuel au Ministère de l’Éducation nationale. De 1971 à 1982, il travaille pour l’UNESCO en tant qu’expert en poste en Côte d’Ivoire, à Paris et au bureau régional pour l’Afrique au Sénégal.

à un moineau mort sur le patio

« Le vol reposé, le sigisbée,
la conversation amoureuse parmi les frondaisons,
ces petites miettes savoureuses d’écoliers
grignotant des pains aux heures de récréation.

La caresse dorée du soleil en hiver,
le ciel ouvert, la flaque d’eau aux alentours,
la fragrance du monde dans les branches
je l’abats avec moi. Je le traîne à l’abîme
dans la courbe fermée de mes ailes. »

 

1948

 

 

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Description

Traduction : Denys Bélanger

Né à Buenos Aires, Argentine. Il obtient le diplôme de professeur spécialisé en Lettres à l’université de Buenos Aires après avoir terminé un doctorat en Philosophie et Lettres. Roberto Di Pasquale œuvre d’abord à l’Académie argentine des lettres. Ensuite il devient collaborateur à la revue SUR (dirigée par Victoria Ocampo), ainsi qu’au supplément littéraire du journal « La Nacion » où il publie ses poèmes « Las Alusiones ». Professeur à l’Université Nationale de Buenos Aires, il est également directeur du Département de l’enseignement audio-visuel au Ministère de l’Éducation nationale. De 1971 à 1982, il travaille pour l’UNESCO en tant qu’expert en poste en Côte d’Ivoire, à Paris et au bureau régional pour l’Afrique au Sénégal.

à un moineau mort sur le patio

« Le vol reposé, le sigisbée,
la conversation amoureuse parmi les frondaisons,
ces petites miettes savoureuses d’écoliers
grignotant des pains aux heures de récréation.

La caresse dorée du soleil en hiver,
le ciel ouvert, la flaque d’eau aux alentours,
la fragrance du monde dans les branches
je l’abats avec moi. Je le traîne à l’abîme
dans la courbe fermée de mes ailes. »

 

1948