Description
Dans ces poèmes, les créatures du quotidien subissent l’épreuve du regard-souffle depuis les tréfonds d’une conscience tourmentée, toujours prise dans la stupeur première d’une sortie de ventre de chair. L’image, ou l’ange, entre terre et ciel, envoie son ombre parlante sous les semelles du voyageur nomade.
« aurais-je survécu
au dernier bourgeonj’habite
la couronne de l’arbre
traversée
de ciel en ciel
mangeuse de rêves
et d’oiseaux
j’habite
la peur de mourir
seulrêve
la chute
dans la chaleur
d’un sein »