Les langues d’aimer

Jean Chapdelaine Gagnon à Jeanne Demers

« Toujours je n’ai cherché de mots que les vrais
Ceux-là dont la langue sait
Qu’ils ne trahissent pas la pensée ni le cœur
Qu’ils ne déforment pas les traits
Ce miroir si fidèle de l’âme
Toujours rivée à ce phare qu’est le jour
Cette raison qui veut que l’on naisse au mourir
Comme on dit d’une pomme qu’elle n’est après
tout bonne
Que passée sous la dent oui broyée
Chair et os jusqu’au cœur
Son âme son noyau »

 

 

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Description

Jean Chapdelaine Gagnon à Jeanne Demers

« Toujours je n’ai cherché de mots que les vrais
Ceux-là dont la langue sait
Qu’ils ne trahissent pas la pensée ni le cœur
Qu’ils ne déforment pas les traits
Ce miroir si fidèle de l’âme
Toujours rivée à ce phare qu’est le jour
Cette raison qui veut que l’on naisse au mourir
Comme on dit d’une pomme qu’elle n’est après
tout bonne
Que passée sous la dent oui broyée
Chair et os jusqu’au cœur
Son âme son noyau »