Description
Simone G. Murray. Amoureuse de la nature dans toute sa splendeur, laquelle n'est pas toujours en concordance avec la pauvre nature humaine, hélas. Une mordue de l'écologie. Heureusement, l'humour est là pour tempérer ses humeurs.
Shawiniganaise, musicienne et dramaturge, Simone Gélinas-Murray a publié, depuis 1956, quatre recueils d’une poésie vigoureuse et mélodieuse, révoltée et ironique. Albert Laberge décrivait cette écriture ainsi, dans La Patrie en 1957 : « Forme lapidaire. Fantaisie, harmonie et une merveilleuse inspiration ravissent le lecteur. » En 1969, Jacques Ferron écrivait, dans Le petit journal : « Une poésie dépouillée et concise qui se caractérise par l’emploi constant de l’ellipse, qui se rapproche de plus en plus d’elle-même, insaisissable, mystérieuse en soi, telle la vie. C’est beau, assez extraordinaire. » Avec Les tableaux ne sont pas ce qu’ils montrent, ce ton, sans contredit, est maintenu.
Constat
« Au bout du fouet
l’Homme a réalisé de grandes choses :les pyramides
les palais, les temples
les arènes des Anciens.Les prisons.
De très grandes choses.
De très bons fouets. »