Lèvres urbaines 7

Anne-Marie Alonzo  

« Allongée cette masse prend l’eau.

S’étale au large naufragée et si navire approche (oyez ! du radeau) mon corps se cache et cale ne répond pas nul ne le voit alors.

Ne suis ni corps ni radeau.
Plutôt sans.

Je me fâche insiste appelez !
Allez au son !
Criez !

Que la voix porte (oyez du radeau) mais vogue cette galère rames de croisière et larmes de plomb.

D’écume cette mer de corps mon âme acharnée.

Tant de remous et tangue le felouk regarde les berges je passe droite et de profil ne fais que passer mes yeux de glace à présent.

Reprenne qui veut ces armes. »

 

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Description

Anne-Marie Alonzo  

« Allongée cette masse prend l’eau.

S’étale au large naufragée et si navire approche (oyez ! du radeau) mon corps se cache et cale ne répond pas nul ne le voit alors.

Ne suis ni corps ni radeau.
Plutôt sans.

Je me fâche insiste appelez !
Allez au son !
Criez !

Que la voix porte (oyez du radeau) mais vogue cette galère rames de croisière et larmes de plomb.

D’écume cette mer de corps mon âme acharnée.

Tant de remous et tangue le felouk regarde les berges je passe droite et de profil ne fais que passer mes yeux de glace à présent.

Reprenne qui veut ces armes. »