L’homme enchevêtré

L'homme enchevêtré, c'est celui-là qui s'interroge sur la joie fragile et la tendresse menacée, sur l'amour terrassé et le désir sans cesse ressuscité.

Au coeur de cet homme, il y a encore le souvenir d'un petit garçon, au fond d'un puits ou sur la rive d'une rivière qui amorce, en pleine nuit, sa débâcle bruyante.

De dunes en labyrinthes, ce marcheur de temps sec passe les jours comme en dérive, avec une seule ruse, le rire.

Puis dans l'ivresse des mots comme des sens, il entreprend la traversée de la nuit, prêt à en aimer les ombres et les anges, les bouches et les coeurs. Don et abandon.

L'homme enchevêtré rentre avec le jour, dans une aube givrée, le corps à jamais tatoué par les odeurs des romanichels.

L'homme enchevêtré est le troisième recueil de poésie publié par Jean Provencher aux Écrits des Forges. Il fait suite à un premier, Les Sangles, qui a fait dire à Maurice Émond : «Il faut donc espérer que le voyage de Jean Provencher n'est pas terminé, que les sangles ne sont pas toutes déliées. L'auteur a su trouver des images neuves qui n'ont pas encore tout dit.» Le deuxième, Douleur du fragment, a amené Pierre Neveu à «mentionner la très grande sûreté de cette poésie à l'intensité un peu sauvage […] l'une des plus belles révélations des Éditions des Forges, une preuve d'exigence, pour la poésie qui vit et qui donne à vivre.»
 

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Description

L'homme enchevêtré, c'est celui-là qui s'interroge sur la joie fragile et la tendresse menacée, sur l'amour terrassé et le désir sans cesse ressuscité.

Au coeur de cet homme, il y a encore le souvenir d'un petit garçon, au fond d'un puits ou sur la rive d'une rivière qui amorce, en pleine nuit, sa débâcle bruyante.

De dunes en labyrinthes, ce marcheur de temps sec passe les jours comme en dérive, avec une seule ruse, le rire.

Puis dans l'ivresse des mots comme des sens, il entreprend la traversée de la nuit, prêt à en aimer les ombres et les anges, les bouches et les coeurs. Don et abandon.

L'homme enchevêtré rentre avec le jour, dans une aube givrée, le corps à jamais tatoué par les odeurs des romanichels.

L'homme enchevêtré est le troisième recueil de poésie publié par Jean Provencher aux Écrits des Forges. Il fait suite à un premier, Les Sangles, qui a fait dire à Maurice Émond : «Il faut donc espérer que le voyage de Jean Provencher n'est pas terminé, que les sangles ne sont pas toutes déliées. L'auteur a su trouver des images neuves qui n'ont pas encore tout dit.» Le deuxième, Douleur du fragment, a amené Pierre Neveu à «mentionner la très grande sûreté de cette poésie à l'intensité un peu sauvage […] l'une des plus belles révélations des Éditions des Forges, une preuve d'exigence, pour la poésie qui vit et qui donne à vivre.»
 

Écrire après un long baiser

« Le corps horizontal n’est parfois qu’une défroque sentimentale, parfois un sol labouré en attente de réincarnation.

Mais toujours ce corps filtre le monde, théâtre de la menace comme de l’accomplissement crapule. »