Ouvrir le chant

Avec Ouvrir le chant, André Velter nous donne à lire ses partitions : trois compositions qui appellent la musique, les voix, et suscitent une autre écoute de la poésie. Du poème polyphonique à l’oratorio rock, c’est une célébration de l’oralité qui s’affirme dans tous ses états sonores. Le Grand Passage fait place aux divers surgissements du verbe et du chant. Qu’il s’agisse d’invocations, de prières, de blasphèmes, de secrets chuchotés, la gamme des proférations s’élève, s’éprouve, se développe. Ça cavale se situe dans la perspective de l’affrontement radical, sans doute inévitable, que programme la normalisation meurtrière du monde. Farine d’orge et feuille de laurier bouleverse oracles et prophéties pour voler la parole aux dieux, ouvrir le chant des passions humaines.

Né le 1er février 1945 à Signy-l’Abbaye dans les Ardennes, André Velter publie son premier livre, (Aisha, 1966), en compagnie de Serge Sautreau. Il est l’auteur d’essais (avec Marie-José Lamothe) : le Livre de l’outil, les Bazars de Kaboul, Ladakh-Himalaya. Principaux ouvrages de poésie : Passage en force (Le Castor Astral/Écrits des Forges), l’Archer s’éveille et Une fresque peinte sur le vide (Fata Morgana), l’Arbre-Seul et Du Gange à Zanzibar (Gallimard). André Velter partage son activité entre les voyages au long cours (Afghanistan, Inde, Tibet) et la mise en résonance des poésies du monde entier. Il anime sur France Culture une émission quotidienne : Poésie sur parole. Ses chroniques littéraires dans Le Monde s’attachent essentiellement à l’Orient. Il dirige la revue Caravanes aux éditions Phébus. Toute son œuvre poétique est vouée au souffle, à la révolte, à la jubilation physique et mentale. Résolument attaché à la « voix haute », il tente d’inventer une oralité nouvelle, créant régulièrement avec comédiens et musiciens de vastes polyphonies.

« Il y a de la mort dans mes reins
Et mon sexe retient la peur.
Il y a de l’orage dans mon cœur
Et mon sang retient le vide.
Il y a du jour dans ma bouche
Et mes lèvres retiennent le feu. »

 

 

$12.00 + TPS

Description

Avec Ouvrir le chant, André Velter nous donne à lire ses partitions : trois compositions qui appellent la musique, les voix, et suscitent une autre écoute de la poésie. Du poème polyphonique à l’oratorio rock, c’est une célébration de l’oralité qui s’affirme dans tous ses états sonores. Le Grand Passage fait place aux divers surgissements du verbe et du chant. Qu’il s’agisse d’invocations, de prières, de blasphèmes, de secrets chuchotés, la gamme des proférations s’élève, s’éprouve, se développe. Ça cavale se situe dans la perspective de l’affrontement radical, sans doute inévitable, que programme la normalisation meurtrière du monde. Farine d’orge et feuille de laurier bouleverse oracles et prophéties pour voler la parole aux dieux, ouvrir le chant des passions humaines.

Né le 1er février 1945 à Signy-l’Abbaye dans les Ardennes, André Velter publie son premier livre, (Aisha, 1966), en compagnie de Serge Sautreau. Il est l’auteur d’essais (avec Marie-José Lamothe) : le Livre de l’outil, les Bazars de Kaboul, Ladakh-Himalaya. Principaux ouvrages de poésie : Passage en force (Le Castor Astral/Écrits des Forges), l’Archer s’éveille et Une fresque peinte sur le vide (Fata Morgana), l’Arbre-Seul et Du Gange à Zanzibar (Gallimard). André Velter partage son activité entre les voyages au long cours (Afghanistan, Inde, Tibet) et la mise en résonance des poésies du monde entier. Il anime sur France Culture une émission quotidienne : Poésie sur parole. Ses chroniques littéraires dans Le Monde s’attachent essentiellement à l’Orient. Il dirige la revue Caravanes aux éditions Phébus. Toute son œuvre poétique est vouée au souffle, à la révolte, à la jubilation physique et mentale. Résolument attaché à la « voix haute », il tente d’inventer une oralité nouvelle, créant régulièrement avec comédiens et musiciens de vastes polyphonies.

« Il y a de la mort dans mes reins
Et mon sexe retient la peur.
Il y a de l’orage dans mon cœur
Et mon sang retient le vide.
Il y a du jour dans ma bouche
Et mes lèvres retiennent le feu. »