Description
Dans Phénomènes, César Rodrígez Diez propose à l'individu de chercher son identité amoureuse dans le désir de « survivre à la profanation de l'autre ». Parce que « quelque chose de substantiel campe au sein de notre étreinte ». Se connaître, parfois, c'est aussi projeter une image inversée de soi-même en l'autre, comme le font le Golem ou ce Minotaure qui se présente comme « fin ultime/ et attente/ dans le souhait contraire ». Voici donc rassemblés du côté sombre de la quête amoureuse vampires et représentations monstrueuses tels loup-garou, sirène, satyre et autre Frankenstein. Extrême célébration d'interdits amoureux, Phénomènes est surtout remise en question extrême de l'amour tel que les hommes l'ont souvent défini :
« Voici le mythe :
la profondeur brutale face à l'étreinte »***
Je prends la vie
avec la bête de la douleur et son urine sur mon sabot.
Son doigt dans la gorge.
Tout
quand les choses aimées trahissent.Tomo la vida
con la bestia del dolor y su orín en mi pezuña.
Su dedo en la garganta.
Todo
cuando lo amado traiciona.
L'auteur. Poète né à Veracruz, au Mexique, en 1967, César Rodríguez Diez est ingénieur en informatique de formation et il détient une maîtrise en Administration. Il vit actuellement à Mexico et il est un des membres fondateurs du groupe culturel et d'édition «Floricanto». En 1988, il a remporté la première place du concours littéraire de l'Institut Technologique de Monterrey. Il a publié plusieurs livres de poésie ; Último turno, El huracán nos pasa, Estaciones restauradas et Ojo de Patio et ses poèmes ont paru dans des anthologies du Mexique et d'Espagne.