Une auberge où personne ne s’arrête
Le poète confie au lecteur que par la langue, et plus précisément par les mots, il nous est possible de sculpter ses images les plus intimes, depuis sa naissance jusque devant la mort.
peut-être ne sommes-nous
que les fragments d’un vieux reflet
comme au début de nous-mêmes
mais nous voici debout
de quel côté du monde
allons-nous pencher
Depuis l’enfance, les mots servent à marquer des lieux, des passages, à faire naître les gens et les événements de notre quotidien. Mais ils servent aussi à nommer leur disparition et les effets de leur absence. Le poète répond lui-même à ses interrogations en indiquant la voie à prendre :
derrière la pluie
un bâtiment s’enlise
j’écoute jusqu’au bas de la page
la chute de chaque mot
il aura suffi de remettre
dans le bon ordre
la parole et mon âge
L’auteur. Originaire du quartier Saint-Sauveur à Québec, qu’il habite toujours, le poète Michel Pleau anime des ateliers d’écriture depuis plusieurs années. Il a publié des recueils de poésie aux Éditions du Noroît et aux Écrits des Forges. Il a obtenu le Prix du Gouverneur général en 2008 pour La lenteur du monde, paru aux Éditions David. Son recueil Le corps tombe plus tard a été traduit en espagnol par Rafael Segovia et publié par les Écrits des Forges en coédition avec l’Université autonome de Mexico, UNAM. L’auteur a remporté le Prix Octave-Crémazie et le Prix Alphonse-Piché pour ce même recueil en 1992. Les Écrits des Forges ont également publié Le feu de l’autre rive en 2005.
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Description
Le poète confie au lecteur que par la langue, et plus précisément par les mots, il nous est possible de sculpter ses images les plus intimes, depuis sa naissance jusque devant la mort.
peut-être ne sommes-nous
que les fragments d’un vieux reflet
comme au début de nous-mêmes
mais nous voici debout
de quel côté du monde
allons-nous pencher
Auteur
Originaire du quartier Saint-Sauveur à Québec, qu’il habite toujours, le poète Michel Pleau anime des ateliers d’écriture depuis plusieurs années. Il a publié des recueils de poésie aux Éditions du Noroît et aux Écrits des Forges. Il a obtenu le Prix du Gouverneur général en 2008 pour La lenteur du monde, paru aux Éditions David. Son recueil Le corps tombe plus tard a été traduit en espagnol par Rafael Segovia et publié par les Écrits des Forges en coédition avec l’Université autonome de Mexico, UNAM. L’auteur a remporté le Prix Octave-Crémazie et le Prix Alphonse-Piché pour ce même recueil en 1992. Les Écrits des Forges ont également publié Le feu de l’autre rive en 2005.
Crédit Photo : Marilyn Forgues