En tout état de corps

En tout état de corps : mémoires ou fictions autour des histoires de familles, autour de l’histoire ? Acte de naissance ou procès-verbal des actualités d’une enfance ? Quelque part, peut-être en 1950 : depuis la fissure du siècle l’écriture bruisse, elle attente à l’ordre des choses, entre le murmure et le vacarme. Ce recueil sonde quelques strates du désir, du réel : par fragments et ratures. Il exorcise, non sans une inquiète ironie, telles figures obsédantes de l’origine et de la mort. Le texte entend parler : ce qui s’agite de pensée dans l’exacte présence des corps qui passent.

« L’anatomie de la pensée ? Passent des théories de mères : un oiseau cogne à la vitre comme si la nuit était insoutenable. Sur la mer, des phares de voitures englouties. Comme cela, l’idée du suicide parfois, comme cela : comme une idée futile. Sans importance. »

 

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Description

En tout état de corps : mémoires ou fictions autour des histoires de familles, autour de l’histoire ? Acte de naissance ou procès-verbal des actualités d’une enfance ? Quelque part, peut-être en 1950 : depuis la fissure du siècle l’écriture bruisse, elle attente à l’ordre des choses, entre le murmure et le vacarme. Ce recueil sonde quelques strates du désir, du réel : par fragments et ratures. Il exorcise, non sans une inquiète ironie, telles figures obsédantes de l’origine et de la mort. Le texte entend parler : ce qui s’agite de pensée dans l’exacte présence des corps qui passent.

« L’anatomie de la pensée ? Passent des théories de mères : un oiseau cogne à la vitre comme si la nuit était insoutenable. Sur la mer, des phares de voitures englouties. Comme cela, l’idée du suicide parfois, comme cela : comme une idée futile. Sans importance. »