Hommes de profil

Vus de profil, les hommes donnent à penser. Mais à quoi pensent-ils, eux-mêmes ainsi posés en la plus simple expression de leurs tristes visages? aux affaires courantes de la planète, à l'usure des corps qui passent, à la disparition de la lumière, aux heures fatales? Pour exorciser l'angoisse des hommes, la poésie leur rend le droit de rêver aux choses de la vie : goût de boire aux fontaines, émerveillement d'entendre un air de piano entre des volets, désir de silence en regardant la mer, plaisir d'une fraîche trace de rouge sur la joue. En ce recueil, parmi ces Hommes de profil, l'imagination du bonheur tient aux bonheurs d'expression. Par des mouvements lyriques qui alternent avec des rythmes brisés, à travers des vers libres qui se déploient dans des fragments de prose, Paul Chanel Malenfant, prolonge ce « roman familial », ce parcours généalogique et historique qui fonde toute sa poésie. Quête où se retrouvent, indissociablement liées et réversibles les figures du père, de la mère et des fils; quête de toutes langues maternelles et de tous corps faits femmes.

« Le désir d’un poème
qui durerait tout le jour.
Dans la vitre
la lumière est spacieuse.

Un corps d’homme pense,
le cœur bat parmi les ritournelles,
dans l’air l’âme est sans abri. »

 

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Description

Vus de profil, les hommes donnent à penser. Mais à quoi pensent-ils, eux-mêmes ainsi posés en la plus simple expression de leurs tristes visages? aux affaires courantes de la planète, à l'usure des corps qui passent, à la disparition de la lumière, aux heures fatales? Pour exorciser l'angoisse des hommes, la poésie leur rend le droit de rêver aux choses de la vie : goût de boire aux fontaines, émerveillement d'entendre un air de piano entre des volets, désir de silence en regardant la mer, plaisir d'une fraîche trace de rouge sur la joue. En ce recueil, parmi ces Hommes de profil, l'imagination du bonheur tient aux bonheurs d'expression. Par des mouvements lyriques qui alternent avec des rythmes brisés, à travers des vers libres qui se déploient dans des fragments de prose, Paul Chanel Malenfant, prolonge ce « roman familial », ce parcours généalogique et historique qui fonde toute sa poésie. Quête où se retrouvent, indissociablement liées et réversibles les figures du père, de la mère et des fils; quête de toutes langues maternelles et de tous corps faits femmes.

« Le désir d’un poème
qui durerait tout le jour.
Dans la vitre
la lumière est spacieuse.

Un corps d’homme pense,
le cœur bat parmi les ritournelles,
dans l’air l’âme est sans abri. »