Entre la cuiller et l’océan

Dans son plus récent recueil, Entre la cuiller et l’océan, François Vigneault construit une cosmogonie intérieure qu’il nous donne à voir par le biais de petites images vives, se déroulant peu à peu au long de ces pages où chaque poème est agencé de façon à laisser le lecteur réfléchir aux diverses propositions énoncées.

Utilisant en effet le blanc de la page comme accès au silence, ouverture à la méditation ou invitation à la relecture, plus simplement, François Vigneault y trace pour nous de petits poèmes qui, s’additionnant, forment trois suites intitulées « Ailleurs », « Ici » et « Guérir se meurt ».

Le poète nous présente deux mondes, celui du dehors et celui du dedans, coupés l’un de l’autre et chacun de lui-même, qu’il faudrait réunir à nouveau. Pour s’éloigner de ce qui sépare, le poète nous assure qu’il faut faire naître, c’est-à-dire retrouver l’harmonie « Pour que la Terre / ne s’en aille pas / Entre les mailles de nos bras ».

« La Terre prend son bain
Dans les yeux d’un enfant
Et lui tend le monde
Qui lui brûle la main
Alors l’enfant
Ne sait pas quoi faire
Pour guérir le temps

 

Sauf le mordre »

 

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Description

Dans son plus récent recueil, Entre la cuiller et l’océan, François Vigneault construit une cosmogonie intérieure qu’il nous donne à voir par le biais de petites images vives, se déroulant peu à peu au long de ces pages où chaque poème est agencé de façon à laisser le lecteur réfléchir aux diverses propositions énoncées.

Utilisant en effet le blanc de la page comme accès au silence, ouverture à la méditation ou invitation à la relecture, plus simplement, François Vigneault y trace pour nous de petits poèmes qui, s’additionnant, forment trois suites intitulées « Ailleurs », « Ici » et « Guérir se meurt ».

Le poète nous présente deux mondes, celui du dehors et celui du dedans, coupés l’un de l’autre et chacun de lui-même, qu’il faudrait réunir à nouveau. Pour s’éloigner de ce qui sépare, le poète nous assure qu’il faut faire naître, c’est-à-dire retrouver l’harmonie « Pour que la Terre / ne s’en aille pas / Entre les mailles de nos bras ».

« La Terre prend son bain
Dans les yeux d’un enfant
Et lui tend le monde
Qui lui brûle la main
Alors l’enfant
Ne sait pas quoi faire
Pour guérir le temps

 

Sauf le mordre »

 

Auteur

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Information complémentaire

ISBN : 2-89046-680-9
PUBLICATION : 2002-01-01
LANGUE : français
PAGES : 128
DIMENSIONS : 12,8 x 20,3 x 1
STATUT : Disponible