L’amour ses couteaux précédé de Les chambres orphelines

Les Écrits des Forges annoncent la parution, dans leur collection format de poche, de L’amour ses couteaux précédé de Les chambres orphelines, de la poète québécoise Isabelle Forest.

L’amour ses couteaux est une célébration de l’amour malgré le caractère tragique des destinées et les absurdités du monde. Deux personnages, appelés simplement Il et Elle, trouvent l’amour malgré l’absurdité de la guerre et l’absence de solution pour en sortir. Elle rêve qu’« après les paupières et les balles perdues/le ciel enfin tombera/avec ses «je t’aime» guettés depuis longtemps »; tandis que lui sait « que le travail des hommes(…)/n’est peut-être jamais rien d’autre/qu’une ligne droite vers la mort ». Elle et lui, semblables, se rencontrent : « leurs mains se sont cherchées/ – les cœurs étaient venus seuls – ». Ensemble ils ont tenté de répondre à la simple question de leur existence :

« comment avaler cette mort

et rester debout

dans la stupeur d’aimer »

Quant aux Chambres orphelines, elles présentent l’amour dans un tout autre contexte. Dans ce recueil, l’amour est une blessure d’enfance dont « on reprend la lecture/voilà que le jour se dresse sur notre visage/notre corps emporté de nouveau par de fragiles récits ».  Et l’amour se termine ici dans la douleur :

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Description

Les Écrits des Forges annoncent la parution, dans leur collection format de poche, de L’amour ses couteaux précédé de Les chambres orphelines, de la poète québécoise Isabelle Forest.

L’amour ses couteaux est une célébration de l’amour malgré le caractère tragique des destinées et les absurdités du monde. Deux personnages, appelés simplement Il et Elle, trouvent l’amour malgré l’absurdité de la guerre et l’absence de solution pour en sortir. Elle rêve qu’« après les paupières et les balles perdues/le ciel enfin tombera/avec ses «je t’aime» guettés depuis longtemps »; tandis que lui sait « que le travail des hommes(…)/n’est peut-être jamais rien d’autre/qu’une ligne droite vers la mort ». Elle et lui, semblables, se rencontrent : « leurs mains se sont cherchées/ – les cœurs étaient venus seuls – ». Ensemble ils ont tenté de répondre à la simple question de leur existence :

« comment avaler cette mort

et rester debout

dans la stupeur d’aimer »

Quant aux Chambres orphelines, elles présentent l’amour dans un tout autre contexte. Dans ce recueil, l’amour est une blessure d’enfance dont « on reprend la lecture/voilà que le jour se dresse sur notre visage/notre corps emporté de nouveau par de fragiles récits ».  Et l’amour se termine ici dans la douleur :

« au bout de ses doigts la vie

à grand-peine retient ses amarres

sept ans déchirés

broyés comme la craie

sur le tableau noir d’une famille »

         

Auteur

Isabelle Forest est poète, romancière et directrice artistique du Printemps des Poètes de Québec et du Mois de la Poésie. Son œuvre a reçu de nombreux prix dont les Piché, Félix-Leclerc, Radio-Canada et Félix-Antoine-Savard. À l’été 2011, elle participait au festival Poetry Nights de Cuerta de Arges en Roumanie et à l’automne 2012, au Festival international de poésie des sept collines de Yaoundé, au Cameroun. Elle est présidente de la table des lettres du conseil de la culture de Québec-Chaudière-Appalaches depuis 2011 et membre de la commission consultative de littérature du CALQ depuis 2013. 

Information complémentaire

ISBN : 978-2-89645-245-3
PUBLICATION : 2013-01-01
LANGUE : français
PAGES : 160
DIMENSIONS : 17,7 x 11,4 x 1,0
STATUT : Disponible