Description
Les chambres orphelines est le premier recueil de poèmes d’Isabelle Forest, qui habite Québec. En 2001 cependant, elle avait remporté le Prix Piché de poésie de l’Université du Québec à Trois-Rivières pour une suite poétique intitulée Les petites filles aussi sont périssables.
La poète prend le parti de montrer que le monde de l’enfance jouxte toujours le monde adulte et que le temps n’existe qu’au présent, par la mémoire, qui ajoute simplement des couches de souvenirs. Et l’amour, toujours recommencé, est blessure potentielle, trahison peut-être, réécriture constante.
Ainsi, Les chambres orphelines font appel « aux pays blancs qui jamais ne s’éteignent », qu’habitent l’amoureux et l’enfant, comme aujourd’hui la femme et celui qu’elle aime, pour comprendre et s’expliquer…
« les pages sont des pierres
il suffit de les lâcher des yeux
mot après mot
pour qu’elles soulèvent
les fragments de l’âme »