Description
Dans son quatrième recueil, Le vert est fragile, Andrea Moorhead reprend son exploration de la relation organique entre la voix humaine et la terre. Poésie tellurique, dépourvue de romantisme, son expression partage avec la poésie zen des moines japonais une esthétique née de la contemplation transformée en actions répétées et pratiques. Le travail quotidien forme une anaphore transparente d'où viennent la paix et l'énergie spirituelles. Les paysages québécois et tourangeaux se côtoient harmonieusement dans ce recueil qui franchit les bornes du nationalisme et de l'identité culturelle.
« nous sommes sous la comère disparue
dans les traces du feuillage brûlé »