Description
Les Écrits des Forges annoncent la parution du numéro 45 de la revue Lèvres urbaines qui, fait rare en poésie québécoise, célèbre Trente ans de poésie. Pour l’occasion, Claude Beausoleil, qui en est le directeur-fondateur, écrit, dans la préface à ce numéro anniversaire:
« Le numéro 45 présente, rejoués, des extraits et des poèmes complets de cette aventure. Le temps a passé, rapide, fluide, inattendu, secret et hors de tout calcul, mais le paysage poétique de Lèvres urbaines est demeuré orienté vers la ville et l’écriture. Pour parler dans l’inédit, lit-on en 4e de couverture. Pour célébrer de façon ludique cette trentième année de publication, c’est une vision panoramique du travail poétique proposé dans les diverses livraisons parues au fil des années que j’ai librement choisi de remettre en pages. Retour, détour, perspective : bon voyage! »
Par ailleurs, c’est dans ce numéro que la revue fait l’annonce de la création d’un nouveau prix littéraire, qui sera remis annuellement, pour souligner le travail d’un poète ou d’un organisme, d’ici ou de l’étranger, engagé dans la poésie et son rayonnement.
La première section de la revue offre donc un florilège des œuvres poétiques parues au cours des trente dernières années qui, «(…) ne fait pas le point, mais ouvre à des fragments de poèmes des 132 auteurs (…) qui parlent de la vie et de la ville, de l’amour et du poème, qui permettent de dire dans l’intimité de la page ce qui advient, mot à mot, de la poésie, de sa vitalité et de ses valeurs. »
Quant à la seconde section, intitulée Tu dis Montréal, elle est constituée de poèmes inédits écrits par Claude Beausoleil lui-même au cours de son mandat de Poète de la Cité. Une fois de plus, le lecteur est témoin des liens thématiques étroits et nombreux qui relient le poète et son œuvre à Montréal :
« en ces noms de rues me rejoignent
mon histoire ma mémoire
Saint-Antoine et Saint-Augustin
Adam et Ontario
Drolet avenue des Pins
Parc Lafontaine Barrière
Sacré-Cœur et Fleury
toutes ces rues de ma vie
comme un poème sonore que je me réapproprie »