Description
Traduction : Jean Portante
Juan Gelman est né à Buenos Aires en 1930. En 1976, alors que l’Argentine subit une dictature militaire, il est contraint à l’exil. Après avoir vécu de longues années en Europe, notamment à Rome et à Paris, il s’établit à México, où il vit encore aujourd’hui. Il a publié un nombre considérable de livres de poésie. Ses textes ont été traduits en plus de dix langues. Un grand nombre de ses poèmes ont été mis en musique, notamment par Juan Cedron. En compagnie du bandonéoniste César Stroscio il a gravé plusieurs CD. Ses recueils de l’exil sont réunis dans le livre de palabra, préfacé par Julio Cortazar et publié en 1994 par les éditions Visor de Madrid. Juan Gelman est une des voix les plus originales de la poésie latinoaméricaine. Récemment, il s’est vu décerner le prix Juan Rulfo.
« l’idée est plus obscure que la somme
d’obscurité qu’il y a dans son berceau/ tait
qui a vu avec des yeux coususl’envers du voler/ les morceaux
blessés/ la chanson
de l’enfance chaude/ »