À ciel perdu

C’est sous le signe du ciel que s’inscrit À ciel perdu, de Jean-Guy Lachance. À cette allégorie de la mémoire, du temps comme de l’espace, le poète prête le rôle de témoin. Et il assigne à l’écriture le soin de véhiculer l’essence de sa démarche :

une écriture de la perte
une écriture de presque rien
me tient lieu de visage

 

À ciel perdu est le récit d’un voyage, mais qui est présenté avant tout comme intérieur. S’adressant au père, le narrateur cerne son drame en quelques images :

mon père me regarde
d’aussi loin que la fumée des usines
que le passé des forêts
tu es un pays de fièvre  d’attente
une île perdue

La séparation marque à jamais et « le silence grandit par à-coups », insoutenable jusqu’à cette limite

quand nous serons séparés
avec nos veines
la chaîne des mots se brisera
sous le défi du ciel

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Description

C’est sous le signe du ciel que s’inscrit À ciel perdu, de Jean-Guy Lachance. À cette allégorie de la mémoire, du temps comme de l’espace, le poète prête le rôle de témoin. Et il assigne à l’écriture le soin de véhiculer l’essence de sa démarche :

une écriture de la perte
une écriture de presque rien
me tient lieu de visage

Auteur

Jean-Guy Lachance habite Warwick, dans la région des Bois-Francs. Il a étudié la littérature française à l’Université Laval. En 1997, il a reçu le premier prix, dans la catégorie poésie, au 18e concours littéraire de la Société des écrivains de la Mauricie. Depuis Sur la poutre du temps (1999), Jean-Guy Lachance a fait paraître Traversées (2001), Fragments d’époque (2015), Penser le dehors (2019) et Le bruit des routes (2022) aux Écrits des Forges.

Information complémentaire

ISBN : 978-2-89645-493-8
PUBLICATION : 2024-03-15
LANGUE : français
PAGES : 84
STATUT : Disponible