Description
« dans l’atelier de l’apprenti-sorcier
des lampes éclairent le passé
le sac pèse lourd
à ses épaules
le noyé n’en croit pas ses poumons
la table tangue emportée
par une vague de fond »
Dans la gueule du renard, Michel X Côté, présente un d’un tour d’horizon où les poèmes rythment de leurs images-chocs les tableaux qui font « des trous/ dans la trame du monde ».
Le poète invite le lecteur à faire une réflexion sur les liens qui relient l’humain à sa planète et au monde qu’il y a construit. Mais aussi, il l’invite à refaire l’harmonie qui y a déjà existé, afin qu’avec lui « il débusque la clarté/ dans les angles du gel ». Et de cette manière, il pourrait parer à la déchéance, à la destruction annoncée car :
« écrire le lieu
dire ce qui est
autour de soi
être attentif
au souffle
des mondes
y accorder le sien
ainsi résister »
Dans cette suite de petits poèmes qui sont autant d’invitations à la méditation, le poète se fait « chercheur de souffle » et signale que
« le poème naît de la lumière
entre les arbres autant
que de leur masse obscure »