Engoulevents

Le troisième recueil de Stéphane Despatie, Engoulevents, composé d’un seul et long poème d’un même souffler, dresse l’analogie entre le poète et l’oiseau crépusculaire ou nocturne que l’on nomme engoulevents. Ce dernier, de la famille des passereaux, n’arrive à marcher au sol tellement sa queue et ses ailes sont longues. On retrouve donc beaucoup de ses volatiles dans les villes où ils arrivent à s’accrocher aux clochers d’églises comme aux édifices. Les engoulevents s’envolent très haut pour se laisser redescendre en plongeant bec ouvert pour avaler des insectes. Le vent pénétrant dans leur gorge, compose ainsi un chant des plus fascinants.

Le poème ramène sans arrêt l’oiseau à l’homme et l’homme à l’oiseau. Le chant devient une ode à l’amour où l’on ressent la jubilation comme les doutes du poète. On retrouve dans ce livre les thèmes déjà abordés dans les précédents recueils de Stéphane Despatie; la famille, l’autonomie, le temps et évidemment, l’amour.

«dans la rue où je nais
un monde s’offre
entier
dans la main d’un enfant

dans la rue où je nais
les bicyclettes volent
la nuit
comme des engoulevents »

$10.00 + TPS

Description

Le troisième recueil de Stéphane Despatie, Engoulevents, composé d’un seul et long poème d’un même souffler, dresse l’analogie entre le poète et l’oiseau crépusculaire ou nocturne que l’on nomme engoulevents. Ce dernier, de la famille des passereaux, n’arrive à marcher au sol tellement sa queue et ses ailes sont longues. On retrouve donc beaucoup de ses volatiles dans les villes où ils arrivent à s’accrocher aux clochers d’églises comme aux édifices. Les engoulevents s’envolent très haut pour se laisser redescendre en plongeant bec ouvert pour avaler des insectes. Le vent pénétrant dans leur gorge, compose ainsi un chant des plus fascinants.

Le poème ramène sans arrêt l’oiseau à l’homme et l’homme à l’oiseau. Le chant devient une ode à l’amour où l’on ressent la jubilation comme les doutes du poète. On retrouve dans ce livre les thèmes déjà abordés dans les précédents recueils de Stéphane Despatie; la famille, l’autonomie, le temps et évidemment, l’amour.

« dans la rue où je nais
un monde s’offre
entier
dans la main d’un enfant

dans la rue où je nais
les bicyclettes volent
la nuit
comme des engoulevents »

 

Auteur

Depuis qu’il a été éditeur de la revue Entracte dans les années 1990, Stéphane Despatie a participé à la vie littéraire et culturelle à plus d’un titre, soit, entre autres, en tant que chroniqueur littéraire et théâtral, directeur d’une collection de poésie, organisateur et animateur de lectures publiques, quand il n’y participait pas lui-même. Membre fondateur du Marché de la poésie de Montréal, il est directeur de la revue de poésie Exit depuis plusieurs années. Parmi ses autres recueils de poésie, retenons Aroma del puentes/L’odeur des ponts (2004),Ce qu’il reste de nous (2006) et Ceux-là (2008), tous parus aux Écrits des Forges.

Information complémentaire

ISBN : 2-89046-573-X
PUBLICATION : 2005-01-01
LANGUE : français
PAGES : 72
DIMENSIONS : 12,8 X 20,3 X 0,6
STATUT : Disponible